FICHE METIER

Commissionnaire de transport

Le commissionnaire de transport optimise l’acheminement des marchandises afin d’assurer le bon déroulement d’une expédition, du début, à la fin. Il traite donc des contraintes liées au transport : emballage, stockage, acheminement, document de transport, etc. Il est chargé de choisir, en fonction des besoins de son client, le mode de transport (aérien, routier ou maritime) et les transporteurs les plus adaptés. Ainsi, le commissionnaire de transport prend en charge la gestion des contraintes et conditions liées à l’acheminement de marchandises d’un point A à un point B pour le compte d’une entreprise.

Ce qu'il faut retenir

Une formation obligatoire parmi les 4 :

  • Attestation de capacité commissionnaire de transport (voie de l’examen)
  • Attestation de capacité commissionnaire de transport (module - équivalence diplôme)
  • Attestation de capacité commissionnaire de transport (module - expérience professionnelle)
  • Attestation de capacité commissionnaire de transport (préparation à la commission)

Salaires

  • Environ 21 600€ / an à l’embauche
  • Environ 48 000€ / an pour les personnes les plus expérimentées

Qualités requises

  • Connaissances techniques, commerciales, sociales et législatives
  • Organisation et rigueur
  • Maitrise de l’anglais
  • Adaptation, réactivité et efficacité

Qu'est-ce que le métier de commissionnaire de transport ? 

Les rôles et missions

Le commissionnaire de transport évalue et optimise tous les éléments attenants au transport des marchandises afin de garantir le bon acheminement de ces dernières, peu importe la destination (envoi national ou international) et les voies et moyens empruntés.  

Les missions liées au métier de commissionnaire de transport :  

  • Gérer les tâches en rapport avec l’expédition de marchandises ;
  • Les optimiser ;
  • Être responsable du bon acheminement des produits de l’envoi à la réception.

Les qualités requises

  • Connaissances techniques, commerciales, sociales et législatives : Il est primordial de connaître et maitriser toutes les règles et contraintes liées au transport, qu’elles soient propres aux marchandises, commerciales, sociales, législatives au niveau national et international ;
  • Organisation et rigueur : Ce métier repose sur des qualités de rigueur et d’organisation afin d’optimiser et suivre au mieux chaque acheminement ;
  • Maitrise de l’anglais : Il est nécessaire de connaitre les réglementations tant aux échelles nationales qu’internationales et de pouvoir échanger avec des personnes se trouvant à l’étranger en cas de problèmes d’acheminement, la maîtrise de l’anglais est donc indispensable ;
  • Adaptation, réactivité et efficacité : Pouvoir faire face à toutes situations est primordial. Être commissionnaire de transport exige donc un profond sens d’anticipation, de réactivité et d’efficacité.  

Les conditions et lieux d'exercice

  • Ce métier peut s’exercer au sein d’une structure ayant le statut de commissionnaire de transport ;
  • Ces structures sont souvent situées aux carrefours d’échanges commerciaux ou près des plateformes de transport intermodal, monodal ou multimodal.

Comment devenir commissionnaire de transport ?

Il est nécessaire d’être inscrit au registre des commissionnaires du transport tenu par la préfecture de région et d’être titulaire d’une attestation de capacité professionnelle de commissionnaire de transport.  

4 possibilités s’offrent à vous pour exercer ce métier :  

  • Équivalence d’un diplôme ou d’un titre professionnel (niveau 3 minimum, soit bac + 2) en transport ;
  • Équivalence d’un diplôme ou d’un titre professionnel (niveau 3 minimum, soit bac + 2) commercial, juridique, technique et comptable. (Il faut aussi justifier d’une année comme cadre d’une entreprise commissionnaire de transport. Cette pratique peut être remplacée par des formations d’équivalence) ;
  • Par la justification d’une expérience professionnelle. (Par exemple, avoir été cadre pendant au moins 5 ans (activité ne remontant pas à plus de 10 ans). Puis demander le passage devant la commission consultative régionale (DREAL) qui statue sur la réussite. Elle peut demander de suivre des stages complémentaires.) ;
  • À défaut de l’une des trois possibilités précédentes, se présenter à l’examen national annuel (écrit de 4 heures) et le réussir.  

 

Pour cela, ECF vous propose 4 formations différentes, en fonction de vos expériences professionnelles précédentes :  

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